Projection-débat : VÉNUS ET FLEUR d’Emmanuel Mouret le 1er juin !

Jeudi 1er juin, le ciné-club Les Couleurs de la Toile vous propose un film de vacances pour bien préparer votre été 2017 : VÉNUS ET FLEUR, deuxième long-métrage d’Emmanuel Mouret, sorti en 2004.

Le pitch ? Fleur, une jeune Parisienne timide, rencontre à Marseille Vénus, une jeune Russe extravertie et perdue. Elles n’ont rien en commun, si ce n’est leur envie de rencontrer le garçon idéal.

Après la séance, nous échangerons avec le journaliste Pierre Gaffié (Versus, Positif, Fréquence protestante).

On vous attend nombreux pour la dernière de la saison !

RDV le jeudi 1er juin 2017 à 20h30 aux 3 Luxembourg
67, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris

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Projection-débat : SYNECDOCHE, NEW YORK de Charlie Kaufman le 4 mai

Scénariste de succès tels que Dans la peau de John Malkovich de Spike Jonze ou Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry, Charlie Kaufman passe pour la première fois du côté de la réalisation en 2008, avec une œuvre labyrinthique, expérimentale, nébuleuse : ce sera SYNECDOCHE, NEW YORK.

Film-chaos, SNY se penche sur le cas d’un homme miné par la vie, abandonné par femme, enfant, amante et psy, rongé par une maladie sans nom, qui, se croyant à l’article de la mort, choisit de se barricader et de défier les lois du réel pour se consacrer à la mise sur pied d’une œuvre unique. Caden Cotard, metteur en scène de profession, décide ainsi un beau jour de ne plus être le locataire chimérique de sa propre existence, mais au contraire d’orchestrer celle des autres en démiurge, au profit d’un Theatrum mundi parcouru de symboles, sous la forme d’une pièce de théâtre gigantesque, prenant place dans la ville non moins spacieuse de New York.

À sa sortie en salles, le public est divisé. Il ne sait pas s’il doit considérer la partie pour le tout ou le tout pour la partie. La synecdoque à l’écran était-elle à prendre au mot ? Charlie Kaufman s’est longtemps plaint de la réception de son film, que l’on a jugé dépressif et triste à pleurer et qui aurait, selon lui, gagné à être perçu comme une «comédie kafkaïenne», drôle et absurde.
La projection du film au ciné-club constituera ainsi la parfaite occasion de discuter d’une potentielle réhabilitation de l’œuvre. Pour mieux commenter le film, en effectuer la lecture synaptique, émettre des hypothèses et échanger à l’issue de la séance, PACÔME THIELLEMENT, essayiste et réalisateur, nous fera le bel honneur de sa présence.


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RDV le jeudi 4 mai 2017 à 20h aux 3 Luxembourg
67, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris

Métro Odéon (lignes 4 et 10)
RER Luxembourg (ligne B)
Bus : 21, 84, 85, 89

Plein tarif : 10€
Tarif étudiant : 7€
Tarif réduit (séniors/demandeurs d’emploi) : 8€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 2€.

Projection-débat : DIDINE en présence de Vincent Dietschy, le 6 avril !

Jeudi 6 avril, découvrez DIDINE (2008), le deuxième long-métrage de Vincent Dietschy, en 35 mm !

Alexandrine (alias Didine) vit sa vie en dilettante, sans contraintes ni comptes à rendre, libre et légère, sans s’abandonner tout à fait à ses amis ou amants de passage. Parce qu’elle a voulu rendre à sa propriétaire un nounours égaré par mégarde, elle se retrouve contrainte malgré elle de se mêler de la vie des autres. Dans son deuxième long métrage après le très beau Julie est amoureuse (1998), Vincent Dietschy dresse un portrait en creux de sa délicate et fuyante interprète, Géraldine Pailhas, ici bien entourée par Édith Scob, Christopher Thompson, Benjamin Biolay, Julie Ferrier et Dominique Valadié. Tour à tour fantasque et amère, cette comédie d’auteur dessine un horizon subtil et personnel dans le paysage parfois trop formaté de la comédie française. La caméra pudique de Dietschy y demeure au seuil des pièces comme son héroïne reste au seuil de sa vie.

Le cinéaste nous fera l’honneur de sa présence pour échanger à l’issue de la séance.

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RDV le jeudi 6 avril 2016 à 20h30 aux 3 Luxembourg
67, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris

Métro Odéon (lignes 4 et 10)
RER Luxembourg (ligne B)
Bus : 21, 84, 85, 89

Plein tarif : 10€
Tarif étudiant : 7€
Tarif réduit (séniors/demandeurs d’emploi) : 8€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 2€.

Projection-débat : L’ANGLAISE ET LE DUC d’Eric Rohmer le jeudi 9 mars !

Jeudi 9 mars, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir L’Anglaise et le Duc d’Eric Rohmer.

L’Anglaise et le Duc (2001) est l’adaptation par Rohmer des mémoires de Grace Elliot, dans lesquelles la royaliste anglaise séjournant à Paris raconte la Révolution française, notamment à travers sa relation avec Louis-Philippe d’Orléans.

A 81 ans, Rohmer signait un film à la forme saisissante, à la fois en parfaite cohérence et en rupture avec son œuvre. Habitué aux films historiques (après La Marquise d’O et Perceval), Rohmer s’est toujours plu à faire dialoguer le cinéma avec les autres arts – sujet de sa série d’articles « Le Celluloïd et le Marbre » écrit pour les Cahiers du cinéma en 1955. Pourtant, L’Anglaise et le Duc est une production qui détonne dans sa filmographie : l’adepte des tournages légers se retrouve à la manœuvre d’une superproduction Pathé avec des effets numériques. À l’écran, cela donne un film passionnant, qui bouleverse ce que nous nous sommes habitués à désigner comme “révolutionnaire” ou « conservateur », « expérimental » ou « classique ».

La projection (en 35 mm !) sera suivie d’une discussion avec le critique Jean Douchet, fidèle compagnon de route de Rohmer depuis l’époque des Cahiers.

L'Anglaise et le Duc

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RDV le jeudi 9 mars 2016 à 20h30 aux 3 Luxembourg
67, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris

Métro Odéon (lignes 4 et 10)
RER Luxembourg (ligne B)
Bus : 21, 84, 85, 89

Plein tarif : 10€
Tarif étudiant : 7€
Tarif réduit (séniors/demandeurs d’emploi) : 8€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 2€.

Projecton-débat : OLD JOY de Kelly Reichardt le 16 février !

Le ciné-club revient le 16 février avec Old Joy de Kell Reichardt !

Synopsis : Kurt (Will Oldham alias Bonnie ‘Prince’ Billy) propose à son vieil ami Mark (Daniel London), désormais installé en ville avec sa femme enceinte, de l’accompagner quelques jours pour une randonnée en forêt…

Adaptation d’une nouvelle de Jonathan Raymond, mise en musique par Yo La Tengo, ce deuxième long-métrage de Kelly Reichardt après le sympathique mais mineur River of Grass est en quelque sorte la matrice de ses films à venir. Dans cette méditation sereine sur le délitement inéluctable d’une amitié, où l’intime côtoie le politique, la cinéaste s’approprie les décors sauvages de l’Oregon et ébauche une figure de vagabond aux marges de l’Amérique qui hantera ses films suivants, de Wendy and Lucy à Night Moves. Son nouveau film, Certaines Femmes sortira (enfin !) sur les écrans français le 22 février.

Le ciné-club Les Couleurs de la Toile fête son retour aux 3 Luxembourg ! La projection (en 35 mm !) sera, comme d’habitude, suivie d’un débat.

RDV le jeudi 16 février 2016 à 20h30 aux 3 Luxembourg
67, rue Monsieur-le-Prince
75006 Paris

Métro Odéon (lignes 4 et 10)
RER Luxembourg (ligne B)
Bus : 21, 84, 85, 89

Plein tarif : 10€
Tarif étudiant : 7€
Tarif réduit (séniors/demandeurs d’emploi) : 8€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 2€.

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Projection-débat le 5 janvier : REAL STEEL, de Shawn Levy

Encore de la boxe, toujours de la danse, mais cette fois-ci avec des robots. Shawn Levy, le yes man le plus intrigant d’Hollywood, réalisateur de la trilogie de la Nuit au musée, surprend avec son dixième film : Real Steel. En 2020, les rings ne sont plus fréquentés par des hommes mais par des robots géants. L’ancien boxeur Charlie Kenton fait équipe à contrecoeur avec son fils Max, qu’il avait perdu de vue depuis plusieurs années, pour construire et entraîner un robot.

Auteur de comédies familiales (Treize à la douzaine, La Nuit au musée), romantiques (Date Night) ou potaches (Les Stagiaires), Shawn Levy a une filmographie inégale, n’échappant pas à un certain formatage des studios. S’y dessine pourtant une vision marquante de l’Amérique comme parc à thème : un monde clos, spectaculaire, dans lesquels les personnages jouent et se battent pour survivre. Cette idée propice à un cinéma ludique et burlesque s’épanouit pleinement dans les trois Nuits au musée, transformant l’Histoire en grande attraction foraine. Si dans Real Steel l’Histoire laisse place à l’anticipation, ces combats où des hommes s’affrontent par l’intermédiaire des robots constituent à leur tour une forme de jeu alliant le vivant au mécanique, le tangible au virtuel. Et surtout, le film offre l’image touchante d’une relation père-fils qui, semblable à la machinerie complexe des robots, doit toujours être réparée et perfectionnée pour affronter une réalité violente. Alors, Shawn Levy : tâcheron hollywoodien ou véritable auteur ? Venez voir le film et en débattre.

La séance sera suivie d’un débat avec Nicolas Truffinet, critique de cinéma.

// Attention le ciné-club a déménagé //
RDV le 5 janvier au Christine 21
4, rue Christine, 75006 Paris
Métro Odeon (lignes 4 et 10) ou Saint Michel (ligne 4, RER B et C)
Plein tarif : 8€
Tarif réduit : 6€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 1€

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Séance spéciale comédie musicale le 1er décembre !

Pour égayer ce morne début d’hiver, le ciné-club Les Couleurs de la Toile vous propose une séance consacrée à la comédie musicale francophone contemporaine, avec un double programme composé de deux courts-métrages beaux et méconnus : LES VOILIERS DU LUXEMBOURG (2005) de Nicolas Engel et UN TRANSPORT EN COMMUN (2010) de Dyana Gaye.

Avec Nicolas Engel, nous restons à Paris. Une jeune femme rencontre un homme près du bassin du jardin du Luxembourg, où elle emmène son fils César faire flotter son petit voilier.
Avec Dyana Gaye, nous partons au Sénégal, où la comédie musicale se mêle au road movie : un groupe de voyageurs attend un dernier retardataire pour financer le taxi qui les mènera de Dakar à Saint-Louis

Qui dit comédie musicale en France pense forcément à Jacques Demy, dont l’emprise sur le genre demeure si forte que tout cinéaste qui s’y aventure se heurte aux références à son cinéma « en chanté ». « En chanté », Les Voiliers du Luxembourg l’est sans aucun doute puisque ses comédiens donnent même aux rares répliques parlées du film une scansion toute musicale, tandis que la mise en scène utilise toutes les potentialités d’un cadre presque fixe qui joue avec malice sur la puissance du hors-champ. Un transport en commun serait, pour sa part, plutôt « en dansé » : les numéros musicaux chorégraphiés viennent y interrompre les scènes dialoguées, transformant provisoirement le réel en espace scénique offert au spectacle.

Dans les deux cas, cette contamination par la musique et la danse se fait de manière démocratique puisqu’elle offre à chaque personnage qui traverse le cadre – une loueuse de voiliers, les clientes d’un salon de coiffure – l’opportunité de voler la vedette.

Comme les héros de Demy, les protagonistes sont réunis par l’appel d’un mieux, d’un ailleurs qui sans cesse semble se dérober à eux, qu’il soit romantique, poétique ou politique (les rapports entre Europe et Afrique sont questionnés dans Un Transport en commun). Il est toujours question de départ : dans Les Voiliers, le prétendant d’Édith s’apprête à quitter la France, tandis que Malick, dans Un Transport en commun, est en partance pour l’Italie. Dorine voudrait bien quitter son salon de coiffure dakarois et Édith est tentée de suivre ce jeune homme dont elle ne connaît même pas le prénom. Mais le hasard vient toujours contrarier les projets des uns et des autres, retarder les rencontres, empêcher les départs.

L’horizon romantique des deux films – du genre – se cristallise dans les numéros dansés et chantés, qui expriment la montée de l’émotion et les tentatives des deux partenaires de s’accorder littéralement l’un à l’autre. Mais une fois atteint, il se révèle éphémère et n’empêche ni la désillusion, ni la mélancolie.

La séance aura lieu en présence de Nicolas Engel.

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// Attention le ciné-club a déménagé //
RDV le jeudi 1er décembre à 20h au Christine 21
4, rue Christine, 75006 Paris
Métro Odeon (lignes 4 et 10) ou Saint Michel (ligne 4, RER B et C)
Plein tarif : 8€
Tarif réduit : 6€
Cartes illimitées acceptées avec un supplément de 1€.

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